Le « bouclage biomasse » pour atteindre la neutralité carbone : le bois au cœur d’une équation à plusieurs inconnues

Rencontre avec Michel HERMELINE – 23 avril 2025

Stratégie nationale bas-carbone (SNBC), Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), Programme national d’adaptation au changement climatique (PNACC), Planification écologique… Les réflexions stratégiques sur la décarbonation de nos activités ne manquent pas ces derniers temps. L’objectif est d’atteindre la neutralité carbone en 2050 pour atténuer le changement climatique tout en s’adaptant à ses impacts.

Dans tous ces travaux, la biomasse est convoitée par de nombreux secteurs en quête de solutions pour se décarboner. Elle peut remplacer des matériaux dont la fabrication recourt aux énergies fossiles. Elle peut être brulée et fournir de la chaleur pour le chauffage ou l’industrie. Elle peut être transformée en carburants liquides pour les transports terrestres, aériens ou maritimes. Elle peut également être méthanisée et remplacer le gaz naturel. Toutes ces utilisations sont éprouvées et directement opérationnelles, à la portée de tous.

Aura-t-on assez de biomasse agricole et forestière pour satisfaire toutes les demandes ? Peut-on en produire plus sans sacrifier l’alimentation ? Faut-il prioriser certains usages énergétiques ? Quels niveaux d’aide publique pour favoriser le développement de certains usages ? Les questions sont nombreuses et les réponses sont foisonnantes, chacun s’essayant au délicat exercice du « bouclage biomasse ».

L’AFEF aproposé de dresser quelques constats et de débattre de cette équation avec Michel Hermeline, Inspecteur général au CGGAER, qui a participé à plusieurs travaux autour de la biomasse énergie.

Consommation de biomasse par secteur dans les modélisations actuelles du scénario provisoire
de référence de la SNBC 3 (source : consultation publique sur le projet de SNBC3)

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